• Lire aussi : Cinq ans et demi de détention pour kidnappeur de femmes • A lire aussi : Son sang-froid lui a permis de déjouer le plan d’un ravisseur Les commissaires qui ont entendu Ghislain Laplante lors de sa récente audience ont conclu qu’il s’agissait d’une “preuve de pensée magique” arguant qu’il ne risquait pas de récidiver car il n’était plus dans les mêmes circonstances qu’au moment des crimes en 2019. La Commission des libérations conditionnelles du Canada lui a donc refusé la libération conditionnelle et la libération conditionnelle totale en plus d’imposer des conditions particulières à sa libération conditionnelle légale. Depuis janvier 2021, l’homme de 42 ans purge une peine de cinq ans et demi de prison pour harcèlement, enlèvement et coercition.

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A travers la voiture Le 5 septembre 2019, Laplante a forcé une jeune psychothérapeute dans la vingtaine à monter dans sa voiture sous la menace d’une arme. Il voulait la forcer à les conduire de Verdun à un chalet qu’il avait loué dans les villes de l’Est. Cependant, ils ne se sont rendus qu’au Quartier DIX30, alors que la saisie avait affirmé qu’elle avait besoin de recharger sa voiture électrique dans un stationnement. Utilisant son sang-froid, elle est sortie de la voiture et a échappé à son ravisseur. Cependant, ce n’était même pas elle que Laplante avait jeté son dévolu en premier. C’était plutôt une enseignante d’une trentaine d’années qu’il harcelait depuis des mois, qu’il avait prévu de retenir captive pour satisfaire ses instincts les plus bas. De nombreux jouets Au moins 6 000 $ de jouets sexuels et BDSM ont été trouvés dans le chalet, indique la décision. Laplante nie à nouveau toute intention sexuelle envers ses victimes. En prenant ses décisions, la Commission n’a pas perdu de vue “la gravité des infractions” commises par le détenu, explique-t-il. Puis, en août dernier, un psychologue a découvert que Laplante souffrait, entre autres, d’un trouble de la personnalité limite et de traits narcissiques importants. Elle présenterait des acquis précaires et un risque modéré de récidive violente. Ce risque pourrait augmenter en situation de rejet ou d’abandon, lit-on. Le psychologue a également ajouté qu’il craignait une récidive dans le cadre de sa vie amoureuse actuelle, celle dans laquelle il entretient une relation secrète avec une femme qui fréquente également un autre détenu. En résidence La Commission a également jugé approprié de le placer en résidence surveillée après sa libération légale, jusqu’à la fin légale de sa peine, notamment en raison de l’absence d’un plan structuré lors de sa libération. De son côté, Laplante a parlé d’amers regrets pour ses actes et des conséquences pour ses victimes. Il a témoigné que s’il avait pu remonter dans le temps, il aurait demandé plus d’aide et tenté de s’engager. Ses victimes ont déjà déclaré au magazine qu’elles pensaient que sa peine était inadéquate et qu’elles le craignaient toujours. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.