• Lire aussi : Affaire Lacroix : la sexualité est un missile • À lire aussi : Quel impact aura le rapport de La Presse ? • À lire aussi : Affaire Julien Lacroix : les victimes regrettent, d’anciens collègues souhaitent qu’il reprenne une vie normale “Encore aujourd’hui, je pense que j’ai fait ce qu’il fallait”, a-t-il expliqué jeudi dans l’émission On va se le dire. Dans le dossier de La Presse+ sur l’affaire Julien Lacroix publié mercredi, certaines des victimes sont revenues sur leurs témoignages d’il y a deux ans et ont dit regretter d’avoir dénoncé Lacroix.
L’une d’elles, Geneviève Morin, avait confié à Rosalie Vaillancourt qu’elle avait été agressée sexuellement par son ex, Julien Lacroix. Depuis, l’amie a nuancé son histoire. Reportée dans le dossier La Presse+, Rosalie Vaillancourt a tenu à se souvenir des événements. “Je n’ai rien à cacher, j’ai dit que je croyais quelqu’un. c’est mal de dire ça ? Non. Je crois toujours ce qu’ils m’ont dit”, a-t-il déclaré dans l’émission de Sébastien Diaz. L’humoriste affirme avoir reçu des menaces de mort après avoir participé à l’article de Duty du 27 juillet 2020 intitulé Julien Lacroix visé par des allégations d’abus sexuels.
“Moi, pourquoi j’étais dans cet article, c’est que j’ai cru quelqu’un qui m’a parlé de son viol, de son viol présumé. Ce que j’ai fait, c’est dire à une fille : je te crois et si tu veux aller en parler, je dirai je te crois – puisque j’ai vu des actes aussi – mais je te crois. Ensuite, j’ai aussi eu des témoignages et je les ai crus. »
Déraper Même si elle ne regrette pas d’avoir corroboré le récit de son amie, Rosalie Vaillancourt affirme regretter le dérapage sur les réseaux sociaux et le manque de justice pour les victimes. “Ce que je regrette, c’est comment c’est arrivé”, a déclaré l’humoriste, qui ne fait pas partie des neuf victimes présumées. Ce que je regrette, c’est qu’il n’y ait pas de solution. Nous voudrions une solution légale pour que les victimes puissent s’exprimer et se sentir protégées et que l’agresseur présumé puisse retourner à la vie. » Rosalie Vaillancourt insiste sur le fait qu’aucune des personnes impliquées dans cette affaire ne voulait voir Julien Lacroix souffrir, « pas au début, pas maintenant deux ans plus tard, même pas du tout. C’est là que je souffre et que Julien souffre”, a-t-il déclaré.