Voyager en train coûtera plus cher en 2023. Comme prévu, la SNCF a décidé d’augmenter ses tarifs pour faire face à la hausse du coût de l’énergie. Les tarifs des trains TGV et Intercités vont augmenter de 5% en moyenne à partir du 10 janvier 2023. La hausse aurait pu être le double. “Nous faisons face à un surcoût de 13% en 2023. Donc, nous en prendrons plus de la moitié. Nous voulons continuer à développer l’offre, tout en continuant à proposer des tarifs attractifs”, explique le PDG de SNCF Voyageurs. Christophe Fanichet. Si la SNCF annonce une augmentation de 5% en moyenne, les billets peuvent augmenter beaucoup plus selon les lignes ou les trajets. La compagnie ferroviaire va lancer un bouclier tarifaire pour les billets TGV Inoui et tous les billets Ouigo. Il précise qu’un million de billets à grande vitesse seront encore vendus à moins de 25 € l’année prochaine.
Des prix à augmenter
Les prix affectés par l’inflation s’appliqueront aux réservations de dernière minute. La SNCF précise qu’ils vont augmenter pour la première fois depuis huit ans. Les clients business devront également payer plus pour le train avec une majoration de 5% sur tous les billets « business premiere » ainsi que sur les abonnements Liberty, Max active et Max active +.
Des prix qui ne changent pas
Les prix “minimum” fixés à l’ouverture des ventes ne changeront pas. Tous les tarifs des trains Ouigo restent inchangés. De même, la SNCF a décidé de ne pas modifier les tarifs de la carte Avantage vendue à 49 € et ses avantages : elle permet aux 12-27 ans d’obtenir des tarifs limités à 39 €, 59 € ou 79 € selon la distance. Ces plafonds sont en place jusqu’en septembre 2023 au moins. De même, la SNCF ne touche pas aux cartes TGV Max Jeune pour les 16-27 ans, qui resteront en vente à 79 € par mois. Statu quo également pour l’abonnement TGV Max seniors à 79 € par mois pour les plus de 60 ans.
Echange et remboursement : nouveau
Avec le Covid-19, la SNCF avait assoupli les conditions d’échange et de remboursement des billets. Il est actuellement gratuit jusqu’à trois jours avant le départ. A partir de février, le délai passera à un maximum de 7 jours avant la date de départ. La SNCF explique connaître une “explosion des annulations” entre J-6 et J-3 et souhaite avoir “une meilleure visibilité”.