• À lire aussi : Quel impact aura le rapport de La Presse ? • À lire aussi : “Encore aujourd’hui, je pense avoir fait ce qu’il fallait”, confie Rosalie Vaillancourt • A lire aussi : Julien Lacroix et la chasse aux sorcières Dans un long message Facebook, Audrey-Anne Dugas parle d’un cocktail d’émotions composé de “colère”, “frustration” et “dégoût profond”. “La Presse”, de la chroniqueuse Isabelle Hachey, et FM 98.5, dans un podcast de la journaliste Marie-Ève ​​​​​​Tremblay, ont révélé mercredi une enquête dans laquelle des femmes, parmi les neuf qui avaient dénoncé Julien Lacroix pour des allégations d’agressions sexuelles et inconduite, à l’été 2020 au « Devoir », contestent désormais leurs accusations contre l’humoriste. Mme Dugas ne fait pas partie de ces neuf dénonciateurs, mais elle en a recruté certains, selon le rapport. “Je suis en colère contre ces journalistes en qui j’avais confiance. Ceux qui m’ont assuré à maintes reprises que cet article n’était pas une enquête sur les pratiques journalistiques du « Devoir » ni une manière de blanchir Julien », écrit dès le début Mme Duga, qui est aussi humoriste et fondatrice du collectif Pour Les in 2019 Prochaines, qui dénonce les inconduites sexuelles dans le monde de l’humour. « Je croyais à un article de fond, je me retrouve enfin devant une chronique fracassante digne d’une mauvaise série ado sur VRAK.TV. J’ai du mal à comprendre comment un sujet aussi sensible peut devenir le sujet d’une chronique. Pas d’expert, beaucoup d’insinuations et surtout une utilisation inutile de ma parole. Dans l’article comme dans le podcast, mes citations sont sorties de leur contexte et loin de la réalité”, ajoute-t-elle, précisant qu’on a essayé, selon elle, “de lui faire porter le chapeau. cette histoire.” Cependant, elle croyait, selon son interprétation, que l’article de “La Presse” servirait de “post-mortem” sur les plaintes de 2020 contre Lacroix, en plus de permettre d’aborder des “solutions de pistes” en soutien aux victimes. . Contre la “culture de l’annulation” Elle se dit également contre la “culture de l’annulation” et défend la partie de l’article où il est question de vengeance de sa part contre Lacroix. “Insinuer que j’ai participé à l’article par vengeance est particulièrement traumatisant pour moi compte tenu de mon parcours. Quand j’avais 4 ans, j’ai été agressée sexuellement par un proche. Je l’ai dénoncé et après un an de procès, je l’ai vu acquitté sur la clause « hors de tout doute raisonnable ». J’ai ensuite dû continuer à avoir cette personne dans ma vie qui me répétait sans cesse que cette épreuve était de ma faute et que j’avais tout inventé. il ne croit pas[t] non pas que Julien mérite d’être ostracisé par la société ou de recevoir des menaces de mort. Pour en avoir moi-même reçu des dizaines (dont certains aujourd’hui), je ne souhaite cela à personne et je ne pense pas que ce soit une monture qui favorise la réparation. Cependant, il y a une ligne fine entre ne pas vouloir que quelqu’un soit victime de cyberintimidation et le laisser banaliser ses actions sur la place publique. Il conclut en écrivant : « J’espère sincèrement que les médias arrêteront de fabriquer des machines à clics en fouillant dans le passé des personnes vulnérables. J’espère que nous donnerons une plate-forme aux experts en matière de violence sexuelle et de réhabilitation pour réfléchir à des solutions concrètes. J’espère qu’au lieu d’exprimer tant de colère sur les réseaux sociaux, nous transformerons cette énergie en moteur de changement. Et j’espère qu’au lieu d’essayer de changer la douleur, nous essaierons d’apaiser ceux qui souffrent.