Friha B. a été détachée au CRA le 19 octobre, ont indiqué ces sources, confirmant une information de France Info. Vendredi, un juge des libertés et de la détention a ordonné son maintien en détention, a ajouté l’une de ces sources à l’AFP. Citoyenne algérienne, elle avait été arrêtée faute de titre de séjour, peu après sa garde à vue dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Lola, pour laquelle elle avait été acquittée. Dans son appartement situé dans le 19e arrondissement de Paris, l’étudiante de 12 ans a été assassinée par sa sœur, Dahbia B. Cette dernière a été inculpée et placée en garde à vue. Les circonstances tragiques de la mort de l’étudiant, dont le corps a été retrouvé le 14 octobre dans une malle, ont provoqué une vive émotion dans le pays. La présence en France de Dahbia B., une Algérienne soumise à l’obligation de quitter le territoire français (OQTF), a suscité de vives critiques de la droite et de l’extrême droite. Le gouvernement a accusé “l’indécence” de cette “appropriation politique” et la famille a exigé que soit “cessée” toute utilisation “du nom et de l’image de leur enfant à des fins politiques”.