DESCRIPTION – La juridiction de Toulon a cependant été jetée en bataille afin de répondre à cette situation inédite. Après les quatre immigrés qui ont échappé aux contrôles pour vices de procédure, après la vingtaine de mineurs disparus dans la nature, c’est la justice qui est débordée par les 234 immigrés de l’Ocean Viking. Pendant que les mineurs du navire humanitaire s’occupaient des enfants, les 189 majeurs ont été placés en “zone d’attente” avant d’être auditionnés par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra). Toutefois, lorsqu’une personne est placée dans un centre de ce type, elle peut y rester quatre jours, après quoi la procédure l’oblige à demander une prolongation de son séjour en zone d’attente – dont la durée maximale est de 26 jours – à partir de le juge des libertés et la réserve. Le juge dispose alors de 24 heures pour statuer sur la demande. « La juridiction de Toulon a été subitement débordée avec environ 180 affaires. C’est un vrai fiasco, ces délais ne s’adaptent pas à un tel afflux de demandes”, souffle-t-il…
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